Ce sont les vacances de la Toussaint et aussi l'occasion de faire un premier bilan provisoire sur l'utilisation des ordinateurs portables cette année. Il faut signaler tout d'abord que parmi les trois emplois jeunes qui géraient le matériel informatique dans le collège, deux ont trouvé du travail ailleurs et n'ont pas été remplacés. Seule, l'aide éducatrice affectée à la maintenance des portables reste en poste, d'où un premier problème qui en entraîne d'autres : ma collègue n'arrive qu'à 9 heures, or les cours commencent à 8 heures. En début de matinée, personne ne peut pas conséquent accueillir les élèves, ni les professeurs d'ailleurs, en cas de problème technique. De plus, jusqu'alors les vidéo projecteurs étaient conservés dans une pièce dont seule l'aide éducatrice avait la clé, nous ne pouvions utiliser ces appareils, avant 10h10, car la deuxième heure de cours commence vers 9h00 et le délai était trop bref pour faire entrer les élèves, emprunter, installer et brancher un vidéo projecteur qu'il fallait penser à éteindre avant la fin du cours de façon à ce que la lampe ait le temps de refroidir; ce qui nous faisait un temps réel d'utilisation de 30 minutes, dans le meilleur des cas. C'est dommage parce que le vidéo projecteur, contrairement à son frère le tableau interactif, a trouvé sa place dans notre pédagogie quotidienne et pas seulement avec les classes de 3ème. Une solution semble avoir été trouvée après de longues et intenses délibérations avec l'administration. Nous verrons bien à la rentrée... Contrairement à l'an passé, des manuels numérisés ne sont plus disponibles dans certaines disciplines (anglais et espagnol me semble-t-il). Les éditeurs ne voient pas encore d'un très bon oeil ce nouveau support de travail, offert gracieusement l'an dernier. De fait, des collègues qui avaient réalisé des efforts considérables (rappelons que beaucoup sont partis d'une connaissance infime de l'outil informatique) pour préparer des séquences qui utilisaient l'ordinateur, sont aujourd'hui désappointés. Les élèves doivent donc apporter en classe l'ordinateur (3 kg sans les câbles) et des manuels. L'objectif d'alléger le poids du cartable n'est par conséquent pas atteint. A cela, il faut ajouter, certains jours le sac de sport et dâautres accessoires comme les raquettes de badminton. Trois sacs au total sont nécessaires: un pour le portable qui ne rentre pas dans un sac à dos banal (j'ai dû faire l'acquisition d'un sac à dos spécial, assez cher, pour le protéger de la pluie), un autre pour les livres et les classeurs et un dernier pour le sport! Heureusement, les élèves ont des casiers à leur disposition. Ce qui m'inquiète le plus, c'est de les voir arriver au collège en scooter ou en vélo, chargés comme des mulets peu stables. Bon assez râlé... Je passerai rapidement sur les problèmes techniques, habituels désormais en début d'année (connexion, imprimante, Internet) progressivement résolus par notre courageuse aide-éducatrice qui en est tombée malade (rien de grave je vous rassure, simple gastro). Ce vendredi là nous étions cependant tous bien désemparés. Les abus de l'an passé ont été sanctionnés par diverses mesures : les élèves n'ont plus d'adresse émail, ce qui à mon sens est regrettable car leur usage pouvait être très profitable (questionnements, expédient face la timidité d'élèves...); les professeurs ont la possibilité de manière très facile et rapide d'accorder aux élèves l'accès à Internet; les communications entre élèves par lignes de commande semblent être désormais impossibles. La classe de 3ème dont j'ai la charge actuellement se compose de 21 élèves, enfin 21 en théorie, l'un d'eux souffre de phobie scolaire. Un effectif réduit donc et pas d'option du type latin-grec comme l'an passé. C'est une classe plutôt faible, certains ont des lacunes importants, quelques rares élèves sortent du lot. C'est vraiment intéressant pour moi de travailler avec deux classes si différentes. La première séquence de l'année m'a permis de faire des rappels sur le récit à travers un groupement de textes, utilisés pour une grande part l'an dernier et grâce au traitement de texte, adaptés très facilement au niveau de la classe. Mais non, il n'y a pas que des inconvénients dans l'utilisation de l'informatique ! J'ai conservé la mise en page pour que les élèves s'y habituent (texte et questionnaire contenant des cases à remplir à la main, pour commencer l'année). La correction de l'évaluation finale a été prise sur l'ordinateur, de manière très satisfaisante. Les adolescents ont mis du temps, mais c'est bien fait. Ces premières heures, avec le portable, ont été l'occasion mettre en place des méthodes de travail : création d'un dossier par séquence, inscription systématique en en-tête du nom, du prénom et de la classe, les interdictions (pas de son, pas de fond écran, pas de cheval qui galope en guise de souris, pas de couleurs fantaisistes comme le rose et le jaune, des polices classiques...). Un élève a oublié plusieurs fois la clé de son cadenas et comme sanction n'a pas pu utiliser son portable pendant une semaine, sauf si un professeur en faisait la demande expresse à l'aide éducatrice qui, étant seule sur le collège pour régler les problèmes informatiques, ne se trouvait pas toujours à son bureau. Ce qui complique les choses; il fallait bien trouver une solution cependant; l'impossibilité unique de l'emporter à la maison aurait pu être une autre sanction, quoique nous donnions aussi du travail personnel à faire sur le portable, le soir. Pas de solution miracle pour l'instant. Ma collègue est souvent démunie face à l'insouciance et à la mauvaise foi des élèves qui n'ont jamais rien fait, ni rien installé sur leur portable qui pourtant , tiens c'est étrange ne fonctionne plus normalement ! En classe, quelques rares punitions tombent mais dans l'ensemble les élèves suivent les consignes données. L'expérience d'une année entière a clarifié mes attentes et m'a fait voir les écueils à éviter. La veille des vacances, une élève a laissé échapper un air "musical": enfer et damnation ! Rien n'est jamais acquis. Au cours de la deuxième séquence qui portait sur l'étude du roman Le Vieux qui lisait des romans d'amour, les élèves ont été amenés à situer géographiquement le cadre de l'histoire grâce à l'atlas d'Encarta en particulier, après avoir repéré les noms de lieux dans le récit. Ils ont dû manipuler plusieurs supports, croisé les différentes informations. La recherche abordait également le problème de la déforestation de lâAmazonie (utilisation d'Encarta et d'Universalis) avec un passage du discours explicatif au discours argumentatif. Comme l'an passé, les élèves se sont montrés actifs dans ce type dâactivité. Les cours ont été imprimés en couleurs au CDI. Ce qui leur a plu également, c'est la recherche des définitions des mots inconnus du premier chapitre, dans le Robert numérique. Le lexique était à apprendre pour l'évaluation finale. L'a-il été? En tout cas, je renouvellerai ce travail: les élèves ont eu l'air d'éprouver du plaisir à "manipuler" ce dictionnaire et les mots qu'il contient et cela ne peut qu'enrichir leur vocabulaire souvent pauvre. J'ai aussi utilisé le manuel numérisé de grammaire en alternant les exercices autocorrectifs et les autres. Cela a également bien fonctionné, si on oublie les lacunes abyssales d'une adolescente qui, malgré sa bonne volonté, ne comprend pas grand-chose à ce que nous faisons, ordinateur portable ou pas. Le contact avec le livre papier n'a pas été perdu puisquâà certains moments, jâai fait lire assez longuement les élèves à haute voix et que le volume était toujours présent en classe à côté des ordinateurs. En fin de séquence, les élèves ont essayé de répondre aux questions sur lâœuvre étudiée proposées sur le site http://www.francite.net/education/cyberprof/page20.html ; cela a pris environ ¼ dâheure, 19 élèves sur 20 se sont connectés à Internet sans problème, en cliquant sur le lien que jâavais copié sur une page de mon site Argos (démonstration au passage des possibilités de ce site). Tout sâest bien passé. Finalement, une heure m'a manqué pour achever comme je l'avais prévu ma séquence qui se trouve donc légèrement écourtée par la prise en main du portable, tant pis ! Ces élèves sont lents dans l'ensemble mais appliqués en classe, et pas désagréables; certains ne savent pas, je crois, ce que signifie apprendre une leçon, faire un travail personnel efficace. J'irai à leur rythme en visant l'essentiel...Ils ne sont qu'une vingtaine, cela portera peut-être ses fruits...;-). Janvier 2004 Divers problèmes rencontrés : Ø Allumage lent. Si lâordinateur est en veille, cela semble plus rapide mais les adolescents les laissent parfois un week-end entier en veille, et les ordinateurs ne semblent pas apprécier cela… Ø « Invasion des Martiens » (texte codé, carrés, ronds…3 élèves en seul cours !) Ø Pour ouvrir le Robert Ø Redémarrage intempestif de lâordinateur Ø Apparition dâune fenêtre bleue Ø Tous les fichiers dâun dossier sâouvrent en même temps alors quâon veut seulement en ouvrir un seul, ainsi au démarrage quand on clique sur Word, câest tous les programmes du bureau qui se lancent (et ils sont nombreux !) Ø Pour imprimer (mes conseils ne sont pas toujours suivis le plus souvent mais parfois je me retrouve totalement impuissante) Ø Disparition des icônes du bureau, deux redémarrage successifs, en vain, donc je fais reset bilan : une élève en capacité de travailler seulement à 10h45 pour un début de cours normalement à 10h10 après la récréation. Cinq bonnes minutes semblent nécessaires aux autres élèves pour sâinstaller. Ø Pb de place sur le disque dur (espace réservé pour chaque élève sur le serveur = « mes documents » = 50 Mo), tout ce qui est personnel ne doit donc pas y être sauvegardé pour ne pas encombrer le serveur. Je fais enregistrer sur le bureau en attendant car il faut bien que chaque cours soit sauvegardé à la fin de lâheure. Ø Des fichiers disparaissent au moment de la synchronisation… (serveur plein ???) Ø « Jâai mon écran qui est tout noir », cela mâarrive aussi parfois, on devine à peine les inscriptions, en redémarrant tout redevient normal… (par magie) Les élèves semblent désormais repousser lâordinateur. Certaines filles en particulier paniquent souvent : « ça mâa tout effacé » alors quâil suffit généralement dâannuler les dernières actions. Dâautres plus emportées et agacées par mes reproches concernant leur utilisation du portable sâinsurgent : « Jâai pas demandé à avoir lâordinateur ! » rejetant sur autrui les conséquences de leur maladresse et de leur refus dâappliquer les consignes. Ah lâhypersensibilité des adolescentes. Les têtes en lâair - volontaire, inconscientes ? - font encore rage : « Jâai oublié mon portale en physique ». Lâattrait pour la machine paraît avoir disparu. Les sacs sont très lourds, jâai pour ma part un sac à dos qui contient chaque jour lâordinateur et ses câbles, les manuels des 6ème et des 4èmes, mon classeur, quelques stylos… Tout cela est pesant et encombrant ; comme je suis de petite taille, mon sac me fait ressembler à une tortue ou un escargot portant sa maison sur son dos ! Jâai travaillé sur les récits de vie, la poésie lyrique, la poésie engagée et sur lâautoportrait, avec le manuel numérisé cette année encore pour lâintérêt des reproductions picturales. Pas manque de temps pour lâinstaller, je nâai pas utilisé le vidéo projecteur. Les encyclopédies numériques sont régulièrement consultées pour des recherches (sur les vanités, le mot confession). Lâélaboration des fiches brevet (mémo) a débuté. Je fais souvent utiliser le manuel des outils de la langue mais il comporte des défauts, nâest pas toujours fiable, car parfois plusieurs réponses sont possibles que seul le jugement humain peut valider. La technique révèle ses limites dâoù la déception des élèves face aux exercices auto-corrigés. La fiche bilan de lecture à faire pendant les vacances de Noël sur le recueil Paroles de Prévert semble avoir beaucoup plu aux élèves et mâa permis de leur faire tenir un LIVRE entre les mains ! Jâéprouve des difficultés à mener à bien des lectures cursives ; cela est lâun de mes points fables mais lâutilisation du portable ralentit les cours, il faut bien lâavouer et les comptes-rendus oraux - préférables aux fiches de lecture écrites à mon sens - gêneraient encore la progression annuelle. A méditer… Tous les cours sont imprimés au fur et à mesure, câest-à-dire les textes et les questions qui les suivent. Il serait peut-être préférable de nâimprimer que les fiches brevet… pour des raisons dâéconomie (papier et encre des imprimantes laser). Je ne crois pas que les élèves soient capables dâapprendre sur un écran dâordinateur, il mâest déjà pénible de me relire sans imprimer ! Dans le cas de la lecture dâimage qui nécessite la présence constante de lâimage sur lâécran de lâordinateur, les élèves saisissent le cours à la main ; câest le seul cas. Février 2004 La nouvelle version de Synchronâeyes est paraît-il moins contraignante et plus sûre que la précédente (ce nâest plus la peine de modifier le nombre des couleurs de lâaffichage…) ; il faudrait que je lâutilise avant la fin de lâannée ;-). Jâarrive désormais à faire une séance par heure, en général. Je nâallume pas toujours mon ordinateur, mes feuilles de préparation me suivent dans mes déplacements dans la classe. Câest beaucoup plus pratique et je fais baisser les écrans des élèves pour quâil me regarde quand je leur parle ou que je leur adresse des consignes ou des reproches. Ma parole trouve alors un réel écho. Les résultats de mes élèves au brevet blanc sont insuffisants (17,50 sur 40 de moyenne pour la classe, seuls 6 élèves sur 20 dépassent le 20 sur 40). Cela mâinquiète. Leurs réponses ne sont pas rédigées ou montrent quâils ne connaissent pas le sens des mots de base de lâanalyse littéraire ou des outils de la langue. Aucun travail particulier ne semble avoir été fourni par une majorité des élèves pour préparer ce brevet blanc. Les lacunes demeurent ; que faire ? Les élèves, sauf exceptions, ignorent ce que représente un travail intense et efficace. Ces résultats vont-ils leur ouvrir les yeux ? Y a-t-il eu abus du portable, perçu comme support ludique et non pédagogique ? Mars 2004 Après une phase de découragement tout au long du deuxième trimestre, je tente de nouvelles expériences. Mon poste sera supprimé à la rentrée prochaine. Je dois donc profiter au maximum de ces derniers mois pour trouver de nouvelles pistes, dans lâéventualité dâun nouveau poste en lycée. Dans le cadre de la semaine de la presse, jâai réussi à présenter aux élèves, par vidéo projecteur, le début du journal du soir du vendredi 12 mars, sur France 3. Lâacquisition nâa pas été une mince affaire mais le résultat mâa satisfait pleinement et lâétude de lâimage animée a pris une toute autre dimension (au sens propre comme au sens figuré). Les élèves de 3ème réalisent donc maintenant un JT (lecture de la presse, rédaction des textes, prises de vues, montage commencé avec eux sur vidéo projecteur, avec un travail intéressant sur le doublage français/anglais- le reportage de départ présentait un micro-trottoir à Madrid au moment des attentats et les élèves sâen sont inspiré). Avec les 4èmes, je travaille sur la production dâun (faux) journal radiophonique et là encore, jâai pu faire écouter et réécouter phrase par phrase le sommaire (riche en connecteurs, en verbes variés…) du journal du soir de France Inter du dimanche 14 mars, enregistré sur Internet. Le format est tout de suite du mp3 (enregistrement réalisé avec Audacity) ; câest très pratique - habituellement jâutilisais des cassettes audio) et très formateur pour les élèves. Les six journaux produits par les élèves seront mis à leur disposition sur un cd à la rentrée des vacances. Dâautre part, jâai finalement lancé lâapplication Synchroneyes, avec beaucoup de plaisir et de succès. De mon bureau, je peux surveiller lâévolution du travail des élèves mais outre ce contrôle, jâai également la possibilité de montrer aux autres, lâécran de lâun de leurs camarades sur leur propre ordinateur : effet de surprise garanti ! Toute la classe émet alors un avis sur la production et propose éventuellement une correction, des améliorations. Voilà un véritable travail interactif. Pour la fin de lâannée, le travail a porté sur lâétude de Zadig et dâAntigone. Comme toujours les élèves ont pu faire des recherches sur les auteurs, les œuvres, informations quâils ont utilisées souvent très justement dans leurs propres analyses. Certes, il a fallu encore expliquer le manque dâintérêt du pur copier-coller à deux élèves qui sâapproprient sans vergogne les textes trouvés sur Internet sans citer la source… La notion de droits dâauteur fait aussi partie de leur apprentissage. Le plus enrichissant a été la recherche sur les Talibans (dictionnaire le Robert, Encarta….) et la situation géographique de lâAfghanistan (Atlas) suite à la projection au cinéma du film Osama. Jâai à nouveau mis à leur disposition les mots-croisés sur le thème de la tragédie, élaborés lâan passé avec Hotpotatoes. En vue du brevet, les élèves les plus avancés ont créé des fiches de révisions, complétées très aisément grâce au traitement de texte. Voici une fiche bilan personnelle, élaborée conjointement avec une collègue enseignant les mathématiques, de lâutilisation sur deux années consécutives des ordinateurs portables.
Inconvénients:
Avantages:
Pour conclure, je dirais que câest avec une peine certaine que jâai dû rendre mon ordinateur portable car suite à la suppression de mon poste, je viens dâêtre mutée en lycée. Je me sens aujourdâhui un peu égarée, câétait mon outil de travail, mon ouverture sur le monde par le biais notamment des listes de diffusion. Je ne travaillais plus seule dans mon coin isolé du Sud-Ouest. Jâavais lâimpression de faire partie dâune communauté qui avait les mêmes aspirations et soucis que moi. Jâai beaucoup aimé travailler avec cette technologie, dâune part, pour la préparation de mes cours - presque tous rédigés maintenant sous traitement de texte et facilement consultables et réutilisables tels quels ou plus souvent adaptés à la classe du moment-, du point de vue, dâautre part, de la relation aux élèves, adolescents réservés, émotifs et peu enclins à lâeffort habituellement. Professeur, aides-éducateurs, élèves, parents, nous avons tous été dans la même galère (née de lâinformatique ou pas) et des liens étroits se sont créés autour de lâordinateur. Je regrette que les impératifs économiques (pour ne pas dire politiques) nâaient pas permis le plein développement de cette expérience. Je pense là en particulier aux manuels numériques. Pour finir, je remercie ici tout particulièrement les aides-éducateurs, souvent surchargés de travail et sans qui tout cela nâaurait pu être possible. |
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